vendredi 4 novembre 2011

Mathématiciens de génie

Deux génies des mathématiques morts jeunes et relativement peu connus par le grand public et pourtant....





Wolfgang Döblin a fui l'Allemagne avec ses parents à la montée du nazisme, réfugié à Paris il continue ses études, il est très solitaire. Lors de la déclaration de guerre de la France contre l'Allemagne, il décide de s'engager comme simple soldat alors qu'il aurait pu être officier. Parallèlement il continue de travailler et envoie ses travaux à l'académie des sciences qui seront classés sans suite.

Comme on le sait les Allemands entreront en France, Wolfgang n'a pas supporté et à choisi de se donner la mort à 25 ans sur la place d'un village des Vosges en Lorraine, le jour de l'entrée de la Wermarth en France, pas loin d'où il était basé. 

C'est seulement à la fin de la guerre qu'il sera identifié, sa famille récupèrera ses papiers qui resteront dans un placard des années. Ce n'est que bien plus tard qu'on se rapprochera de la famille, pour récupérer les notes et travaux de leur fils. Je vous fait grâce de ses travaux que je ne maîtrise pas trop, mais il faut savoir que c'était un très grand bond dans les mathématiques modernes.

Le frère interrogé a expliqué qu'il ignorait absolument tout du génie de son frère et n'avait pas compris grand chose aux notes que son frère avait laissé, c'était pourtant une famille d'intellectuels.

Evariste Galois, lui il a révolutionné l'algèbre, il est mort à 20 ans dans un duel, pourtant interdit depuis Colbert.

C'était un garçon un peu dégoûté qui avait essuyé plusieurs échecs à des écoles prestigieuses, sa mort a donné lieu à beaucoup de légendes et interprétations, mais j'ai bien peur qu'il s'agisse de la bêtise d'un garçon supérieurement intelligent…

L'algèbre (al-jabr) comme on le sait a été inventée par des arabes, l'algèbre a suivi un long cheminement en Europe pour arriver à Evariste Galois qui est aujourd'hui considéré comme un des pères de l'algèbre moderne.

Voila deux génies morts à moins de 30 ans et on peut se demander ce qu'ils auraient pu encore apporter s'ils avaient vécus plus longtemps, cela me laisse songeuse.

2 commentaires:

  1. Je ne connais ni l'un, ni l'autre, mais quel malheur d'avoir un tel génie et sacrifier sa vie

    Merci bien pour ce sujet qui m'en apprends un peu plus

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  2. Vous avez raison, quel malheur, des génies pareils, mais les génies sont souvent des gens fragiles ou un peu fou fou, comme le professeur Tournesol ?

    Merci pour votre commentaire, Cordialement

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