samedi 26 novembre 2011

Les chiens fidèles

Dans l'histoire certains chiens ont eut leur heure de gloire qui était souvent due à leur fidélité sans faille auprès de leur maître.

Bobby le chien d’Édimbourg

Le chien Xanthippe qui était le père de Périclès, aurait été enseveli solennellement sur un promontoire qui aurait porté le nom de Tombeau de chien, parce que, lorsque son maître s'enfuit d'Athènes avec toute la population, sur le conseil de Thémistocle, il s'était obstiné à le suivre à la nage jusqu'à Salamine, où il expira sur la grève.

Il y a aussi Bobby qui était le chien d'un policier à Édimbourg qui mourut en 1858, le chien survécut 14 ans à son maître et vécu sur la tombe de celui qui l'avait élevé et aimé. On construisit d'ailleurs à la mort du chien en 1872, au bout de pont Saint-George IV, un monument à Bobby, une fontaine surmontée de la statue du chien, qui existe encore.

Et ce chien parisien blessé pendant les glorieuses journées de la révolution de 1830, qui ne voulut plus quitter le jardin du  Louvre où son maître, tombé sur les barricades avait été inhumé, Casimir Delavigne se fendit de ces quelques vers :

C'était le jour de la bataille
L'homme marchait la mitraille
Son chien suivit
Le plomb tout doux vint les atteindre
Est-ce le maître qu'il faut plaindre ?
Le chien survit.

Morne, vers le brave il se penche
L'appelle, et de sa tête blanche
Le caressant
Sur le corps de son frère d'armes
Laisse couler ses grosses larmes
Avec du sang

On fit une souscription au profit du chien et on lui éleva une cabane sur la tombe même, c'est là, au pied de la colonnade de Perrault, qu'il vécut jusqu'à sa mort.

1 commentaire:

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