lundi 23 avril 2018

Vieux vases customisés

Je suis toujours dans ma période arts et créations et en même temps je fais du tri chez moi



J'ai accumulé quelques vases qui je m'en suis rendue compte, certains pas très flatteur et que je n'utilisais pas, à deux doigts de m'en débarrasser, je me suis dit pourquoi pas tenter de les modifier, je n'avais pas grand chose à perdre.



Donc le plus gros en verre très épais, je lui ait passé une première couche d’apprêt pour la peinture, puis une fois la couche séchée,  je l'ai peint avec une belle couleur rouge, en rentrant bien dans les creux, et pour finir une couche de vernis incolore pour le protéger et bien je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je trouve qu'il a une autre allure et il va certainement avoir l'honneur de trôner dans mon salon, car sur mon poêle il est du plus bel effet.




Pendant que j'y étais, j'en avais un autre vase, bien plus petit et sans grand intérêt, car des plus petits j'en ai de plus jolis, là aussi le temps de la réflexion, et j'ai bien sur, passé l'apprêt, puis je l'ai peint en gris métallisé, et pour donner un peu de couleur j'ai peint,  le pied en vert foncé, mais cette fois ci j'ai laissé apparaître en haut un peu du verre, pour alléger le tout et depuis il me sert de rangement pour les pinceaux, élégant n'est ce pas.


samedi 21 avril 2018

Tartelettes épinards et fromage de chèvre

Pour changer j'ai encore fait une petite recette du soir vite faite avec ce que je possédais




1 rouleau de pâte feuilletée
1 bonne poignée d'épinards surgelés
3 rondelles un peu épaisses de bûchette de chèvre
2 oeufs
un peu de lait
une lichenette de crème liquide
Sel, poivre

Les épinards ont été décongelés et cuits un peu avec un peu de beurre et un demi oignon, sel et poivre

Puis le oeufs, le lait, la crème, mélangés à l'aide d'un fouet
Ensuite ajout des épinards

les 3 rondelles de chèvre coupées à l'aide d'un couteau

Des ronds ont été découpés à l'aide des moules à tartelettes dans la pâte déroulée, la pâte a été foncée dans les moules et le mélange laitier et épinards versé dessus

Il n'y avait plus qu'à poser là dessus, les rondelles de chèvre



Cuisson  au four 20 minutes à chaleur tournante

Servir le soir, accompagné d'une petite salade, tout simple et non moins délicieux, c'était parfait


jeudi 12 avril 2018

La fin des cathares

Le 12 avril 1229 le comte Raymond VII de Toulouse pour épargner sa région signe le traité de Meaux (qui deviendras le traité de Paris) qui livre le Languedoc à la France et doit livrer en plus sa fille à un des fils (non encore nommé) de Blanche Castille, ainsi disparaît l’indépendance et la civilisation tolérante des pays de la langue d’Oc.



A la fin du XIIe siècle pour assurer prééminence de son pouvoir le pape décide de la croisade contre les Albigeois, qui ne reconnaissent plus l’autorité de l’église et refusent tout impôt.

Les cathares ne refusent pas le dialogue, ils sont catholiques et n’imposent aucune obligation dogmatique à ceux qui les suivent.

Insupportable pour l’Eglise, pour elle les cathares sont hostiles à la divinité incarnée de Jésus, le mensonge est en route. En 1179 au 3e concile de Latran, les évêques décident que les hérétiques doivent subir, du bras séculier, une « juste punition ». Condamnés pour des raisons de Dogme, les cathares deviendront du gibier de répression.

Les choses sont difficiles le catharisme est bien ancré dans le Sud et des alliances se créent.

Le pape Innocent III semble plus réaliste il veut tenter une reconquête en douceur envoie des cisterciens dans le Sud, cela commence bien, ils éloignent les évêques vraiment trop « raides », rencontrent les « infidèles » en abandonnant tous les atours, mais là où cela se gâte c’est qu’ils ne tolèrent pas que les femmes prennent positions dans les questions religieuses et ose discuter le dogme.

Seulement les cathares ne connaissent pas le sexisme, ils ont des prêtres femmes comme Esclarmonde de Foix à qui un cistertien dit : « Madame, allez donc filez votre quenouille ».

De plus les cathares ne laissent pas séduire par la bonne parole des cisterciens, ils ont goûté à la liberté de penser leur rapport à Dieu.

L’Espagnol Dominique de Guzman qui brille par son intrangisance dit  » là où la bénédiction ne peut , il faudra le bâton ». Les prédicateurs montrent leurs vrais jours.

Le pape sait qu’il peut compter sur le soutien du roi France en mars 1208, la croisade démarre avec les seigneurs du Nord, mais seuls répondent les ducs de Bourgogne et Nevers, vite écoeurés par le carnage, ils regagnent leurs terres, le baron Simon de Monfort d’ile de France reste avec des seigneurs Allemands appelés à la rescousse, le roi D’Aragon, ardent soldat du Christ soutient les cathares, Innocent III doit se justifier et il cite le conseil de l’apôtre  » j’ai fait preuve d’astuce et vous ai conquis par la ruse ».

En fait, ce sera un massacre entre chrétiens, une honte pour l’Eglise chrétienne qui n’en sortira pas grandie, il reste Toulouse le comte n’est pas cathare, c’est un catholique d’Illustre famille qui veut empêcher le pape et ses gens de faire la loi sur ses terres, le 4e concile de Latran enlèvera le fief de Toulouse au fils du Comte pour le donner à Simon de Monfort, le pape paye sa dette, il y a tout de même une justice, Monfort le boucher des cathares n’en profitera pas il meurt piteusement en 1217, son frère avait déjà été tué devant ses yeux avant lui.