jeudi 24 mai 2012

Gagner à en mourir

C'est un livre qui en dit long, sur le courage des hommes face à la barbarie



A un mois de l'euro de football en Ukraine, il y a 70 ans en août 1942, en Ukraine, les nazis qui devaient s'ennuyer après le massacre qu'ils avaient perpétrés peu avant et surtout qui voulait peaufiner leur propagande de race supérieure, veulent organiser un match retour de football, les meilleurs joueurs Allemands de la Luftwaffe, en forme et bien aryens contre l’équipe ukrainienne du FC Start des sous hommes affamés. 

Contre toute attente les joueurs ukrainiens vont gagner, malgré qu'à la mi-temps où les ukrainiens gagnaient déjà 2-1, qu'on a  demandé aux joueurs "de se coucher", du haut de leur fierté les joueurs n'accepteront pas et finiront par gagner 5-3, ils étaient pourtant sans illusions sur le sort qui les attendaient. Ils étaient probablement galvanisés par les supporteurs ukrainiens qui ce jour ont pu relever la tête.

Mais là cela ne c'est pas fini comme en 1936, lors de la victoire du noir américain Jess Owens en athlétisme, battant ainsi tous les bons aryens, qui repartira tranquille pour les USA.

Ces onze hommes ont préférés gagner à en mourir, car ils en ont payé le prix de cette victoire, ils seront torturés, déportés, tués.

Dans ce livre Pierre-Louis Basse passionné de football narre un match sans image, ni film, mais un match où la fierté et l'honneur des hommes sortent grandis.

Il rappelle aussi la terrible occupation de l'Ukraine par les SS lors de l'opération Barbarossa contre l'URSS de Staline en juin 41, lorsque Hitler s'est retourné contre son ancien allié Staline.

Un film américain existe sur cette histoire tragique et récemment un film Russe, qui tarde à sortir car l'Ukraine avec la Pologne accueillant l'euro de football, ne voudrait pas risquer des échauffourées entre supporters Ukrainiens et  Allemands, mais en fait il semblerait qu'ils se trouvent mal représentés dans ce film.

6 commentaires:

  1. Je l'ai lu...c'est une forme de résistance non-armée (d'un ballon ???)qui vaut bien plus que celle (molle) de tous les bien-pensants de la dernière heure, à savoir les "résistants" du 05 juin...qui n'ont, eux, jamais connu les dures conditions des VRAIS maquisards qui s'apparentaient, hélas, à celles de ces 'sous-hommes' courageux et fiers. Merci pour ton résumé ; qu'il donne envie à plein de bloggeurs de lacher le clavier et la souris pour se plonger dans cette période sombre qu'il ne faut SURTOUT PAS que nos enfants oublient. Squale

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  2. Merci Squale, il y a eu pleins de héros inconnus ou oubliés et d'autres au contraire qui ont pris seulement le manteau de héros de la dernière heure.

    Pour les sous-hommes, c'est ce que pensait les nazis des peuples slaves, ils avaient d'ailleurs prévus de les faire coloniser par les anglais.
    Quel dommage pour Staline qu'il n'est jamais lu les écrits de nazis, cela lui aurait évité une grosse déception au petit père du peuple, lui qui avait été son allier pour coincer la Pologne...
    Gros gros bisous

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  3. Je ne connaissais pas cette histoire, ni livre, merci pour votre excellent résumé qui m'a permis de découvrir l'histoire et le livre

    Encore merci, très bon blog, continuez

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  4. Merci Wolgang, si vous lisez ce livre, je crois que vous ne le regretterez pas et en plus quel hommage pour le courage de ces onze, j'espère que lors de l'euro 2012, les joueurs du Dynamo de Kiev auront une pensée pour ces joueurs du Dynamo de Kiev de 1942.

    Cordialement

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  5. J'ai lu le livre suite votre message car je ne connaissais pas, vous avez fait un excellent résumé et même avec de l'humour sur un sujet aussi dur je dis bravo, j'aime beaucoup votre blog et le visite souvent, il fallait qu'un jour je laisse un commentaire Laurent

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    1. Oui c'est événement peu connu qui gagne a être connu, une belle leçon de courage, merci pour votre commentaire agréable Laurent

      Cordialement

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