Sur sa mule d'abord, puis à vélo, muni d'un écritoire, contenant papier, buvard et plume Sergent-Major, il allait de maison en maison rédiger des testaments, établir des contrats de mariage, dresser des inventaires après décès, faire signer des actes de donation-partage entre héritiers présomptifs.
Dans le domaine immobilier il était l'interlocuteur incontournable. On le sollicitait pour les achats et les échanges de terrains, les mainlevées d'hypothèques ou encore l'établissement de baux ruraux entre exploitants agricoles et propriétaires fonciers.
Jusqu'à une date relativement récente, le notaire de campagne ne pouvait exercer qu'au sein de son canton. Il travaillait seul dans son étude : en effet, avant la loi de 1966, la profession n'était pas autorisée à se regrouper en société.
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