Les fours à pain

A l'origine, les fours appartenaient aux seigneurs, et les paysans devaient s'acquitter d'une redevance pour les utiliser.

Après la révolution, avec l'abolition des privilèges, ces fours devinrent communaux.

Dans certains villages, un fournier était tenu d'assurer le fonctionnement des fournils, petites constructions rectangulaires dotées d'une cheminée. 

Sur l'un des côtés était accolée la structure basse et arrondie abritant le four. A l'intérieur, un espace était réservé pour conserver le bois et les ustensiles, notamment la longue palette permettant d'enfourner les pains. 

Lorsque la commune ne rétribuait pas de fournier, les familles devaient allumer le four chacune à leur tour, sous peine d'amende.