Le 26 décembre 1801 un démontage de l'essentiel des sculptures commence, l'idée de ce massacre vient d'un écossais, le lord Thomas Bruce, comte d'Elgin.
Cet édifice religieux à la gloire de la déesse Athéna a été édifié sous Périclès vers 447 avant JC, la construction a duré environ 11 ans et revue plusieurs fois. Tout en marbre peint cet édifice est remarquement bien fait et a pu résister sans trop de dégâts aux séismes, mais pas à la main destructrice de l'homme.
Il a commencé a être pillé par l'empereur byzantin Justinien, qui avait besoin d'éléments pour son église Sainte Sophie, puis il est devenu une église pour l'adoration de la vierge Marie où l'on a supprimé les symboles jugés païens ou profanes, en 1456 il devient une mosquée, il est encore bousculé, cette fois pour intégrer un minaret.
Mais en 1614 il est encore fringant comme l'atteste des croquis d'un envoyé de Louis XIV, que l'on peut voir au Louvre.
En 1674 le centre du temple s’effondre sous un obus Vénitien, mais le pire est à venir avec le comte d'Elgin qui de peur que le Parthénon tombe dans les mains des Ottomans, décide le démontage de l'essentiel des sculptures et des frises de tout le pourtour de l'acropole, la tache est ardue et il y aura pas mal de mutilations sur ces merveilles en marbre. Pendant le voyage d'autres dégâts seront fait, des pièces seront perdues, un navire a même fait naufrage. Elgin obtiendra que les anglais lui rachète son trésor, il sera installé mutilé et en cage dans le British muséum où il est toujours.
Les grecs qui déjà au départ en 1801 s'étaient opposés au démontage, réclament "ce trésor", sans succès à ce jour.
Décidément rien est d'épargné à ces pauvres grecs
RépondreSupprimerexcellent texte, merci
Merci pour cet élogieux commentaire, vous avez raison pour les Grecs
RépondreSupprimerCordialement