mercredi 7 décembre 2011

Le lumineux destin d'Alexendra David Néel

Ce livre encore acheté sur un coup de cœur il y a pas mal de temps, m'est toujours resté en mémoire.


J'avais acheté ce livre qui m'avait interpellé en faisant mes courses d'alimentation il y a plusieurs années sans du tout connaître le personnage, je n'ai pas eu a le regretter, l'histoire de cette femme et ses voyages, sort vraiment du commun.

Cette femme née à Paris, qui a d'abord été le seul enfant de parents relativement âgés, elle a toujours dit avoir une enfance malheureuse, elle détestait cordialement sa mère qu'elle appelait la bigote, mais s'entendait bien avec son père plus ouvert d'esprit et encore mieux avec le vieil ami de son père Elisée Reclusn géographe et anarchiste non violent.

Elle fera plusieurs fugues, avant de partir après sa majorité dans cet Inde qui l'avait toujours fait rêver, c'est là qu'elle rencontra son mari Néel qu'elle épousera en 1904 à 36 ans. Mais elle s'étiole, en 1911 partie avec son mari pour un voyage, elle lui demandera un peu de temps, il ne la reverra que 14 ans après. Entre temps et après mille périples, elle a pénétré à Lhassa la cité interdite, elle une femme.. et ce en 1924.

Elle n'a pas cessé de s'entretenir avec son mari-ami, mais à son retour ils se sépareront, malgré tout il aidera toujours sa femme financièrement quand elle en aura le besoin pendant leur mariage et même après et le fera jusqu'à sa mort en 1941.

Alexandra s'installera à Digues, elle qui a fait le tour du globe, se plaira ici au soleil. A 69 ans elle repartira pour la Chine avec le lama Yolgen qu'elle a adopté et qui a partagé sa vie pendant 40 ans, à 78 ans elle rentrera en France à regret, fera des conférences et quittera ce monde à 101 ans. 

"Madame David-Néel ne s'est jamais arrêtée. Comment en aurait-elle eu le temps ? Elle s'incarna, en une seule existence, en tant de personnage : anarchiste, bourgeoise, bouddhiste, cantatrice, orientaliste, exploratrice, journaliste écrivain... Celle qui centenaire, faisait, à l'étonnement de son entourage, renouveler son passeport, n'a consenti à mourir qu'en 1969. Et encore, rien ne prouve que la mort, pour Alexandra, soit un repos éternel !
Jean Chalon"



Comblée par ce livre je n'avais jamais recherché d'autres livres, mais j'ai la chance qu'une amie m'en prête deux autres livres :

- L'Inde où j'ai vécu
- Dieux et démons des solitudes tibétaines
ceux-ci écrits par Alexendra David-Néel, parce que en plus elle était un écrivain.

Et un troisième aujourd'hui
-  Correspondance avec son mécène de mari David Néel

2 commentaires:

  1. Quelle femme et quelle vie

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  2. C'est sur qu'elle a eu un destin exceptionnel surtout à son époque et une femme

    Amicalement

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