mardi 3 avril 2012

Traité de Cateau-Cambrésis Henri II et Philippe II


Le 3 avril 1559 le traité de Cateau-Cambrésis signé entre Henri II de France et Philippe II d'Espagne met fin aux guerres d’Italie.

Henri II de France et Philippe II d'Espagne s'étreignant XVIe siècle

Les guerres d’Italie commencées avec Charles VIII qui voulait s’emparer d’un royaume qu’il disait être son héritage, elles ont repris sous la forme d’une rivalité entre le roi de France, François Ier et le nouveau titulaire du Saint Empire romain germanique, choisi par les Électeurs d’Habsbourg à la place de notre François Ier, l’empereur Charles Quint, qui veut mettre la main sur la péninsule. Il a hérité par le jeu des mariages des possessions Autrichiennes des Habsbourg, du royaume d’Espagne y compris de ses colonies d’Amérique et des possessions du duc de Bourgogne Charles le Téméraire, qui incluent les riches provinces de Flandre et de Hollande.

François Ier finit par se faire capturer par les armées de Charles Quint à Pavie, dix ans après Marignan. Aussitôt qu’il est libéré, en laissant ses deux fils en otage, il s’allie avec sultan Turc Soliman le Magnifique contre Charles Quint. Il permet également à Barbe-Rousse un pirate musulman établi à Alger, de s’installer à Toulon pour mieux ravager les côtes italiennes.Tout cela n’aboutira à rien et les guerres d’Italie se conclurons sous le règne Henri II avec ce traité.

Qu’il était orgueilleux notre François Ier de la Renaissance…  

Le 6 avril 1559, à Paris on fêtera la paix en Europe, d'autant que les mariages princiers conclus à la signature du traité sont de bonnes augures, Élisabeth à 13 ans, fille d’Henri II, est fiancée à Philippe II d'Espagne, pendant que sa tante Marguerite 36 ans, sœur d’Henri II  s'unit à Emmanuel Philibert duc de Savoie, qui devra restituer à la France la Savoie et le Piémont.

Mais ce traité ne règle pas tout pour les français en Italie, la Reine Elisabeth d’Angleterre elle, n'est pas prête pour la paix et conserve ses otages et la mort brutale d'Henri II en juillet de la même année obligera à préparer un redéploiement des forces en Europe, car le contentieux est aussi bien religieux que politique avec la Réforme protestante.

2 commentaires:

  1. A ce François Ier le tombeur de ces dames, mais il avait des rivaux politiques sérieux avec Charles Quint, Henry d'Angleterre et après avec sa fille Élisabeth, quelle époque pour tous ces ambitieux

    Amitiés Pierre

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    1. Bonjour Pierre, bien vu votre commentaire, quelle époque, d'ailleurs cette brochette d'ambitieux moi, me fait penser à celle des années 40, des ambitieux en bien et en mal par ordre d'arrivée sur la scène politique : Staline, Mussolini, Hitler, Churchill, De Gaulle, c'était encore une belle brochette (lol)

      Bon week end

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