Un 11 novembre le petit-fils du Tigre (Georges Clemenceau) a égrené des souvenirs de 1918 de l'enfant qu'il était.
La place de l'Opéra était noire de monde, la foule chantait la Marseillaise, on criait, applaudissait, on s'embrassait. Aussi, mais non sans peine, il pût rentrer dans l'hôtel. Son grand-père âgé de 77 ans était seul dans un cabinet particulier, des grosses larmes coulaient sur ses joues.
Il n'avait jamais vu son grand-père pleurer et il ne tarda pas à en faire autant, son grand-père lui ouvrit les bras, l'embrassa puis de son ton inimitable lui demanda : qu'est-ce que tu fiches ici ?
Il lui expliqua comme il pût et devant le regard désapprobateur perdit pied, il essaya de plaider sa cause : un jour comme aujourd'hui, grand-père.
Le grand-père décrocha le téléphone, demanda le directeur de la pension et lui dit : mon petit-fils est ici, je le garde à dîner avec moi, mais vous me le collerez dimanche prochain.....
Même un si grand jour et avec toute l'émotion qui va avec, on ne rigolait pas chez les Clemenceau.
J'ai vu la fiction hier effectivement cela ne devait pas rigoler l homme impression ait merci pour cet interressant post
RépondreSupprimerJe l'ai vu aussi la fiction, c'est vrai que cela devait être un homme impressionnant, mais il savait être un peu plus faible avec les belles demoiselles si j'ai bien vu (lol)
RépondreSupprimerSujet d'actualité Clémenceau je me demande ce qu'il penserait ce grand homme de cette journée de commémoration houleuse et sans respect pour le courage des hommes qui se sont sacrifiés pour qu'aujourd'hui nous soyons libres
RépondreSupprimerBien cordialement et félicitations pour votre excellent blog