L'attentat meurtrier de Fieschi

Un attentat contre le roi Louis-Philippe, ce n'était pas la première tentative, mais cette fois elle fit des dégâts

Le 28 juillet 1835, le roi Louis-Philippe 1er d'Orléans, passe en revue la garde nationale avec ses trois fils, des maréchaux et le premier ministre Adolphe Thiers, il regarde les croisées des fenêtres inquiet, "soyez assurez dit-il que si il y a quelque danger, ce sera  d'une fenêtre et pas de la rue".

Ayant essuyé déjà quelques attentats, il en craint un nouveau, car il y en a eu pas mal depuis le début de son règne , il s'est même fendu de leçons de maintien pour apprendre comment saluer de façon distinguée après avoir esquivé un coup de feu.Mais soudain sur son cheval, Louis-Philippe voit un jet de fumée sortir d'une croisée et au même instant crépite des tirs qu'on croirait sortir d'une mitraillette d'aujourd'hui, 

Ce roi-bourgeois, arrivé sur le trône à 57 ans, est un peu empâté et présenté avec une face de poire et son parapluie sous le bras sera le dernier roi de France , dans un élan d'héroïsme digne de ses aïeux,  lève son chapeau et crie "Me voilà".

Il est indemne, ainsi que ses fils, simplement éraflé, ce n'est pas le cas de ce qui est derrière lui, une hécatombe, 42 victimes dont un maréchal gisent dans la rue.

La "mitraillette" appelée la machine infernale était une machine composée de 50 canons de fusils chargés à mitraille, dont le feu s'y mettait grâce à une traînée de poudre d'où la fumée vue par Louis-Philippe,

Cette machine avait été commandée et payée très chère par deux vrais révolutionnaires, Morey qui était un militant républicain maratiste attardé (partisans de Marat sous la Convention) et Pépin le droguiste qui se disait ennemi de la tyrannie, au Corse Guiseppe Fieschi qui lui était de la cause où il trouvait un intérêt financier et qui se chargea de l'organisation de l'attentat.

Les trois compères furent arrêtés et exécutés, mais la machine infernale, elle fut conservée.

Cette machine refera parler d'elle, lors de l'affrontement entre les Allemands et les Russes, lorsque le général russe Kotskovse se dira inspiré par cette machine pour concevoir les fameuses "orgues de Staline" nommées ainsi par les Allemands à cause son bruit caractéristique et nommée Katioucha par les russes et pour lesquelles le général russe reçu une prime élevée, aussi il s’était rendu avec son état major à l'église pour faire célébrer un service solennel pour le "malheureux Fieschi", 

Ce général, se trompait vraiment de bonhomme en prenant Fieschi pour un martyr républicain, lui qui sur les trois complices était le seul à agir sans une conviction politique, mais seulement financière.