Les zouzous

Ils se sont taillés une belle réputation dans la guerre de Crimée et celle de 14-18, même si ils ont été bien sacrifiés, puis dissous à la fin de la guerre d'Algérie.

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Les zouaves sont à  l’origine des troupes indigènes appartenant à une tribu de la Grande Kabylie dit des Zouaoua, recrutées et organisées par la France à partir de 1831. En 1914 l’armée française compte dans ses rangs 23 bataillons de Zouaves.

Ils se considèrent comme des combattants d’élite, et méprisent cordialement Tirailleurs et Légionnaires qui le leur rendent bien.

Leur uniforme reflète leur état d’esprit. C’est un mélange d’influence ottomane et du goût de l’exotisme propre  à l’armée d’Afrique.

La veste est en drap bleu

Le pantalon, le sarouel garance d’origine arabe facilite une bonne circulation d’air, au fond du sarouel, “le trou de Lamoricière” permet l’écoulement d’eau en cas de traversée d’une rivière.

 la chéchia (coiffe) garance également est adoptée en 1879, le casque ne sera porté qu’à partir de fin 1915.

Leur réputation guerrière est ancienne. Sous Charles Quint ils sont ainsi décrits :

“Pendant la mêlée, ils sont féroces et impitoyables, mais lorsque le feu a cessé ils redeviennent bons et généreux avec l’ennemi vaincu. En outre ils supportent avec résignation les fatigues de la guerre et les longues marches, et cela grâce à une gaieté inlassable qui est un de leurs traits caractéristiques”.