mardi 18 juin 2013

Le 18 juin désespoir et espoir

Le 18 juin représente deux dates et événements qui ont marqué l'histoire de France





Waterloo le 18 juin,  le désespoir

La défaite dite de Waterloo qui s'est déroulée le 18 juin 1815 et où la coalition Anglais et Prussiens a battu la glorieuse armée française de l'époque, ce qui a sonné le glas de l'époque Bonapartiste, Napoléon dans son exil ne cessera de réécrire cette bataille à son avantage, mais elle reste et pour longtemps une victoire décisive pour les Alliés et une défaite amère pour Napoléon qui voyait s'envoler ses rêves dynastiques et le désespoir des français qui allaient subir le sort des vaincus. L'enjeu de cette bataille était de taille, l'avenir des monarchies européennes de sang "royal" contre un petit caporal devenu empereur

L'appel du 18 juin, l'espoir

Le 18 juin 1940, point de victoire à l'horizon, mais pour de nombreux français une lueur d'espoir dans un ciel bien assombri, cet appel du 18 juin, de Gaulle a du ferrailler  dur pour l'obtenir, Churchill n'a t-il pas dit avec l'humour qui le caractérisait : j'ai eu ma croix à porter, celle de Lorraine, en référence à la croix de Lorraine du Général de Gaulle. Cet appel permettra une opposition officielle française contre le gouvernement collaborationniste de Vichy, et permettra à des jeunes et moins jeunes de rejoindre Londres, pour préparer la victoire en organisant une résistance sur le territoire français, cette résistance associée à la résistance des communistes à partir de 1941, facilitera grandement le débarquement des Alliés et leur donnera une image plus positive sur les français, bien ternie par le comportement du gouvernement de Vichy,

Et oui deux époques deux états d'esprits, désespoir et espoir, les ennemis d'hier en 1815, les anglais, sont devenus nos amis et Alliés en 1940, mais cela ne sait pas fait tout seul, les anglais ne savaient pas si ils devaient prendre au sérieux ce général impétueux, mais bien isolé, la suite on connaît, aux accords de Yalta seul Churchill plaidera la présence du général de Gaulle, car là c'est lui qui allait se retrouver isolé, mais sans succès, Roosevelt ne le voulait pas, il n'aimait pas l'homme.

4 commentaires:

  1. merci pour ces pages d'histoires !
    bisous bisous

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    1. Oui le temps passe et choses changent passant du désespoir à l'espoir, l'histoire nous instruit sur le présent et parfois l'histoire se répète

      Gros bisous

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  2. Bravo.
    un peu d'histoire et de devoir de mémoire sans dénaturer votre blog c'est parfait. Je remarque que régulièrement vous faites un clin d'oeil historique.
    Je m'en vais lire ces dernier
    Amitiés

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    1. Je suis passionnée par l'histoire depuis longtemps, alors j'aime bien partager de temps à autres, quand un fait me tilte, pour ceux bien sur que ça intéressent

      Cordialement

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