jeudi 16 août 2012

Les hydrolats

Pourquoi faire ces hydrolats, alors qu'aujourd'hui on en trouve partout et parfois pas chers du tout



J'ai eu une discussion très intéressante avec mon fiston qui a une formation de chimiste, c'est d'ailleurs lui qui m'a rappelé les principes de la distillation maison, quand je voulais distiller les feuilles tombées de mon citronnier.

Depuis j'ai fait des hydrolats des plantes de mon jardin, quelques unes sont sur mon blog et d'autres non, lavande, marjolaine..

Dans le livre que j'avais acheté, j'avais déjà pris conscience des termes la tête, le coeur et la queue, mais moins conscience que la même plante donne un produit différent selon le climat, la pollution..., le temps passé entre la cueillette et la distillation, et la quantité et qualité de l'eau pour la distillation, qui selon sa nature peut modifier le produit final. Mais aussi la conduite de la distillation, le matériau dans lequel la distillation est faite.

Lors la distillation maison de la mélisse pour traiter un éventuel bouton d'herpès, je n'ai récupéré que la tête pour avoir un produit le plus concentré possible, mais en fait il aurait fallu que je cherche la molécule qui agit sur ce problème et à quelle température elle "explose" et se dirige dans mon récipient.... car parfois c'est une toute petite molécule qui donne la qualité que l'on cherche, pas très facile très facile tout ça.....

En concret à mon niveau, chercher la composition de la mélisse et récupérer le liquide en observant les petits arrêts du goutte à goutte qui coule et changer de récipient à chaque arrêt en notant la température et là d'après fiston j'ai un produit top concentré, un jour peut-être avec du temps, bien calme et bien motivée, j'essaierai.....

Mais déjà des hydrolats fait avec les produits de jardin non traités, ni pollués, une eau peu minéralisée, j'ai normalement un produit correct et une quantité certes infime d'huile essentielle, qui en général est supprimée dans les hydrolats du commerce. L'huile essentielle coûte bien plus cher que l'hydrolat d'où l'intérêt des professionnels de la récupérer, sur des grandes quantités de végétal c'est facile.

Malgré tout il ne faut pas considérer les hydrolats comme un sous produit, c'est un produit à part entière et avec ses propres molécules, parfois totalement différentes de son huile essentielle.

Il faut se méfier de certains produits du commerce où les hydrolats sont seulement des eaux aromatisées faites avec quelques gouttes d'huile essentielles, avec un ajout d'alcool ou pire avec un produit aromatique chimique. Beaucoup d'hydrolats du commerce contiennent des conservateurs, qui modifient les qualités de l'hydrolat, d'autres sont fortement dilués pour obtenir plus d'hydrolat avec un minimum de végétal. Donc toujours être très vigilant pour l'achat d'un hydrolat.

5 commentaires:

  1. Merci pour ton article, je fais partie de celle qui les achète tout fait malheureusement! Bisou

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  2. Moi aussi pendant longtemps j'achetais, jusqu'à ce que je me rende compte que ce n'est pas si difficile à faire et avec le jardin en plus j'ai tout sous la main

    Bisous

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  3. Je vais regarder de près les étiquettes des hydrolats que j'achète désormais, merci pour votre article

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  4. très intéressant tout ça ! merci Paloma !!
    bisous

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  5. Oui Pauline il vaut mieux y regarder à 2 fois Cordialement

    Coucou Loulou ce sujet si il est intéressant je le dois au fiston et au livre de Frecon Bisous

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