Le 11 février 1950, Paul
Bacon issu d’une famille ouvrière et ministre
du travail et de la sécurité sociale de
puis le 7 février sous le gouvernement de Georges Bidault président du
conseil de la IVe République, instaure le Smig (salaire minimum
interprofessionnel garanti). L'objectif est d'imposer une limite en-dessous de
laquelle aucun salarié à plein temps ne peut être rémunéré.
La même année en octobre on créera le SMAG (salaire minimum
agricole garanti) mais les technocrates
de Paris estimeront que les paysans avaient la chance de boire du bon lait et de
façon totalement injuste il sera moins élevé que le SMIG, c’est seulement en 1968 qu’on alignera le SMAG sur
le SMIG.
A partir de 1952, le SMIG sera indexé sur les prix
Indexé simplement sur les prix, le Smig s'est vu distancié
par les salaires moyens. Il a donc été remplacé le 1er janvier 1970 par le Smic
(salaire minimum interprofessionnel de croissance), garanti a été remplacé par
croissance, il est fondé sur l'inflation et l'évolution du pouvoir d'achat.
1968, lors des évènements de mai les salaires augmentent
de 10%, le SMIG lui passe de 2,2 francs avant les accords de
Grenelle et 3 francs après. A cette époque et cela fait rêver mais le litre d'essence coûtait 1.04 francs soit 0, 96 euros.
Depuis sa création, le nombre de salariés payés au Smic n'a
cessé d'augmenter jusqu'à concerner en 2010 un salarié sur dix, soit environ
2,6 millions de personnes. En 2010, la valeur horaire du Smic est de 8,86
euros, soit 1343,77 euros brut pour un temps plein. Depuis quatre ans, le
salaire minimum n'a reçu aucun coup de pouce de l'État, n'étant revalorisé que
du minimum légal.
En 2011 la commission européenne a pointé du doigt le smic
français, elle estimait que le smic était trop élevé et que cela expliquait en
partie le manque de compétitivité des entreprises françaises.....
Depuis le 1er janvier 2012 : le Smic est passé à 9,22 euros
brut de l'heure, soit 1.398,37 euros brut par mois.
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