Un grand classique de la littérature anglaise écrit en 1838 par Charles Dickens, c'était le premier roman ou un enfant était le protagoniste principal de l'histoire.
Pour moi c'est mon premier vrai livre, offert par mon grand oncle aussi riche que radin (une vraie caricature, lui aussi), il m'avait "offert" un vieux livre qui appartenait à son fils comme cadeau de Noël. N'empêche, j'avais une dizaine d'années à l'époque et je l'ai dévoré avec un grand plaisir, je me rappelle que c'était un gros pavé avec une couverture sombre, je me souviens de l'histoire encore aujourd'hui.
Ce livre un des plus connus de Dickens est un livre sombre, caricatural et sordide certes, mais servi par une ironie mordante qui pour moi change tout.
C'est la triste histoire d'un jeune garçon orphelin dans une ville cruelle et sans pitié à l'ère de l’Angleterre Victorienne, l'oeuvre de Dickens montre certainement les traumatismes de son enfance, la ville est synonyme d'horreurs et d'hypocrisie alors que la campagne représente le bonheur, la pureté.
Il a été certainement inspiré aussi pour son roman par les lois Poor Laws (lois pour les pauvres) en 1834, qui encadraient les "pauvres", car l'histoire montre bien le peu de choix pour survivre qu'avait Oliver.
Dans ce livre on a aussi une description de Londres de cette époque tout à fait intéressante.
En lisant ces lignes on pourrait penser c'était une époque sombre, mais il faut savoir que le trafic des orphelins à perduré en Angleterre jusqu'en 1970, le 24 février 2010, le premier ministre anglais Gordon faisait des excuses publiques, sur les déportations des jeunes orphelins nécessiteux dans les pays du Commonwealth. Mais la France n'a pas été brillante non plus sur ce sujet.
D'autres écrivains se sont penchés sur le monde des orphelins, Baudelaire (Violette, Klaus et Prunille), Victor Hugo (Cosette), pour ne citer qu'eux.
Par contre pour qui aime des livres romantiques je ne le conseille pas du tout, car c'est tout son contraire.
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